Comment ça marche
Les coureurs font des départs debout groupés et peuvent rompre immédiatement pour l’intérieur. Le nombre de tours dépend de la position du saut à l’eau – à l’intérieur ou à l’extérieur du deuxième virage de la piste – mais les concurrents doivent toujours franchir 28 barrières fixes et sept sauts à l’eau pendant la durée d’une course.
Les barrières des hommes ont une hauteur de 36 pouces (91,4 cm), celles des femmes de 30 pouces (76,2 cm). La zone d’atterrissage du saut à l’eau mesure 12ft (3,66m) de long et 70cm à sa plus grande profondeur.
Histoire
Cette épreuve a ses origines en Grande-Bretagne ; les coureurs couraient d’un clocher de ville à l’autre, en sautant des obstacles tels que des ruisseaux et des murets. L’épreuve actuelle remonte aux steeplechases de deux miles courus à l’université d’Oxford au milieu du 19e siècle. Elle est devenue une épreuve sur piste, avec des barrières, lors des championnats d’Angleterre de 1879.
Le format actuel a été disputé par les hommes – initialement sur des distances variables – à chaque Jeux olympiques depuis 1900. L’épreuve féminine a été introduite aussi récemment qu’en 2008.
Vous saviez
Quand Amos Biwott est devenu le premier Kényan à remporter l’or olympique, en 1968, il l’a fait en sautant par-dessus le saut de l’eau sans poser son pied sur le dessus de la barrière.
L’or standard
Le Kenya est la nation dominante, remportant les six derniers titres olympiques masculins et s’emparant de 13 des 18 médailles proposées dans ces courses. Le Qatar et Bahreïn sont également forts, bien que leur succès soit principalement obtenu par des athlètes nés au Kenya.
La Russie et le Kenya sont les nations les plus fortes dans l’épreuve féminine naissante.