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Relatif est un adjectif issu du mot latin relativus. Ce terme est utilisé pour désigner ce qui maintient un lien avec quelque chose ou quelqu’un. Par exemple : « Je ne vais pas commenter ce qui concerne ma vie personnelle : je ne parlerai que de mon travail », « Concernant les réformes, nous prendrons une décision dans les prochains jours », « L’économiste fera une conférence pour expliquer tout ce qui concerne la nouvelle réglementation fiscale ».

A part celle associée aux relations ou aux correspondances, il existe d’autres utilisations de la notion. Relatif est aussi ce qui est présent en quantité ou en force réduite : « L’absence du défenseur est d’une importance relative, puisque l’entraîneur a plusieurs options pour le remplacer », « La dévaluation du real a eu un impact relatif sur l’économie locale », « La démission aura une importance relative dans l’activité quotidienne de l’entreprise ».

L’humidité relative est le pourcentage trouvé dans l’air par rapport à la quantité qu’il est capable de contenir. En général, l’air contient moins de vapeur d’eau que ce dont il a besoin pour être saturé. L’équation pour calculer l’humidité relative consiste à diviser la densité de vapeur réelle par la densité de saturation et à multiplier le résultat par 100 %, puisque l’unité recherchée est le « pour cent ».

La densité de vapeur est généralement mesurée en g/m3 (grammes par mètre cube). Lorsque l’air ne parvient pas à retenir la totalité de l’humidité, il subit un processus de condensation qui produit de la rosée. Si nous refroidissons l’air en maintenant la quantité d’humidité constante, le pourcentage d’humidité relative augmentera jusqu’à atteindre 100 %. La température à laquelle l’humidité est capable de saturer l’air est appelée point de rosée, et si elle baisse, la condensation commence.

Ce qui se prête à la discussion ou au questionnement et ce qui n’est pas absolu peut aussi être qualifié de relatif : « Ses dires sont relatifs, il ne faut pas les prendre au pied de la lettre », « L’opinion de Marcela ne me touche pas car elle est relative : je peux réfuter toutes ses affirmations, mais cela ne m’intéresse pas », « Il y a trop d’humidité relative dans cet environnement ».

Nos opinions tombent dans le domaine du relatif, ce qui entraîne certains problèmes de communication. Par exemple, il est normal d’entendre que chacun a droit à son opinion, mais il en va de même pour la colère de ceux qui ne supportent pas que les autres parlent de leur vie privée. De même, lorsqu’on aborde des sujets comme la religion ou la politique, certaines opinions peuvent être offensantes ou dérangeantes pour certains.

Nous avons l’habitude de regarder le monde de notre propre point de vue, de juger tout ce qui nous entoure, et il est courant d’en arriver à croire qu’il n’y a pas plus de possibilités que ce que nous percevons avec nos sens et notre raisonnement. Par exemple, beaucoup de gens sont d’accord pour dire que tuer est un crime, mais cela est dû à une série de facteurs sociaux ; si ceux-ci n’existaient pas, ou si nous étions soutenus par des principes différents, nous pourrions bien penser autrement.

Les pronoms relatifs, enfin, sont ceux qui sont liés à un antécédent et nous permettent d’introduire une proposition subordonnée adjectivale. « Lequel », « laquelle », « dont » et « qui » sont quelques-uns des pronoms relatifs : « La voiture que j’ai achetée est rouge », « Je voudrais savoir qui a pris mes clés », « La fille dont la mère est vétérinaire rentre demain ».

Ce type de mot est très nécessaire pour la construction de phrases complexes dans notre langue, car ils permettent d’élargir le contenu sans tomber dans la réitération. Certains pronoms relatifs présentent un accord clair en genre et en nombre avec les noms auxquels ils se réfèrent, comme on peut le voir dans les cas suivants : « La femme à qui vous avez remis la lettre est un imposteur », « Ces sujets, dont nous avons déjà parlé, feront partie de l’examen final. »

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