Edward Braddock est né près de Perth, en Ecosse, en 1695. Il s’engage dans l’armée britannique à l’âge de quinze ans. Il gravit les échelons et devient général de division en 1754.
En 1754, Braddock devient le commandant des forces de Sa Majesté en Amérique du Nord. Sa principale responsabilité était d’aider les colons anglais à chasser les Français du pays de l’Ohio. Au cours des dernières décennies, les Anglais et les Français se sont battus pour le contrôle de cette région. Les deux pays veulent s’assurer le contrôle du lucratif commerce des fourrures avec les Indiens d’Amérique du Nord. Braddock arrive en Amérique du Nord en février 1755. En juin 1755, Braddock et une armée de 1 400 soldats anglais et miliciens coloniaux, dont George Washington, marchent vers le pays de l’Ohio. Leur objectif était de chasser les Français du fort Duquesne, à l’endroit où les rivières Allegheny et Monongahela se rejoignent pour devenir la rivière Ohio. C’est aujourd’hui le site de Pittsburgh, en Pennsylvanie. Les Français avaient achevé l’avant-poste quelques années plus tôt et espéraient garder le contrôle de la région.
Le 9 juillet 1755, l’armée de Braddock s’était déplacée jusqu’à sept miles du fort. Les soldats français et leurs alliés amérindiens ont tendu une embuscade à la force anglaise. Sur les 1 400 hommes anglais impliqués dans la bataille, moins de cinq cents s’en sont sortis vivants et indemnes. Braddock reçoit une blessure mortelle et meurt quatre jours plus tard. Cette bataille s’inscrit dans le cadre de ce que l’on appellera plus tard la guerre franco-indienne (1754-1763). Bien que les Anglais aient perdu cette première bataille, ils ont finalement gagné la guerre.