Vivre avec la faune sauvage : Les hiboux

En raison de leur régime alimentaire très varié qui comprend des lapins, des écureuils, des tamias et des oiseaux chanteurs, les grands hiboux suscitent des émotions mitigées chez les gens, même chez les amoureux de la faune.

Pour prévenir les conflits ou remédier aux problèmes :

Enfermez les animaux domestiques
Les poulets, canards, dindes, pigeons, petits lapins domestiques et autres animaux similaires en liberté sont susceptibles d’être prédatés par les chouettes. Bien que rares, on a signalé des cas de grands-ducs d’Amérique s’attaquant à des chiots et des petits chats laissés sans surveillance. Les oiseaux sont particulièrement vulnérables car ils sont généralement voyants et se concentrent dans des zones dépourvues de broussailles ou d’arbres où se cacher.

La meilleure défense, et de loin, est de loger les oiseaux domestiques dans un enclos durable et clôturé qui leur permettra de manger et de se prélasser à l’extérieur en toute sécurité pendant la journée. Une telle structure peut être construite avec une armature en bois entièrement recouverte d’un grillage à volaille d’un pouce ou d’un filet similaire. Ce parcours extérieur peut être permanent et fixé à un poulailler ou à un autre bâtiment, ou bien être portable et déplacé périodiquement.

Lorsqu’un enclos complet et permanent n’est pas pratique ou souhaitable, il faut prévoir un abri pour s’échapper. Les oiseaux ont des défenses naturelles à la vue d’un hibou et se glisseront rapidement sous un bâtiment proche, une vieille voiture, un arbuste ou un autre endroit. L’abri peut être constitué de planches, de contreplaqué ou de grillage à poules placés sur des rondins, des pierres ou des briques. Il devrait être au moins 7 x 7 pieds de large et de long et la couverture devrait être à 12 pouces du sol.

Veuillez comprendre que vous ne pouvez pas vous attendre à protéger complètement les oiseaux en liberté contre les hiboux et qu’une perte occasionnelle d’un oiseau est à prévoir.

Changez votre routine
Les hiboux apprendront rapidement les routines sur une propriété s’ils réussissent à attraper des proies sur place. Si un problème survient, les personnes qui font voler des pigeons ou qui permettent à d’autres oiseaux de se nourrir sans surveillance doivent varier la routine. Utilisez cette technique chaque fois qu’une chouette est repérée à proximité.

Jenifer Rees

Installer des dispositifs d’effarouchement
Une variété de dispositifs peut effrayer une chouette problématique. L’augmentation de l’activité humaine dans la zone gardera la plupart des hiboux à distance. Crier et taper des mains, tirer avec un fusil chargé à blanc (il est illégal de tirer sur un hibou) et frapper des boîtes de conserve les unes contre les autres sont tous efficaces lorsqu’un hibou est vu à proximité. On peut construire un  » clapet  » en mettant une charnière aux extrémités de deux 2 x 4 de 24 pouces et en les frappant l’un contre l’autre (Fig. 7). Toute hésitation de la part de la chouette réduira ses chances d’attraper l’oiseau ciblé.

Le « hawk globe » est essentiellement un miroir rond conçu pour effrayer un faucon ou une chouette qui attaque. S’il est placé dans la trajectoire de vol que le hibou utilise, un oiseau attaquant verra son reflet et se retirera, donnant aux oiseaux domestiques une seconde chance. Comme les hiboux chassent seuls, ils peuvent éviter de retourner à un endroit où ils perçoivent la concurrence d’un autre hibou.

Les dispositifs d’effarouchement réduisent les pertes plutôt que de les éliminer. Ceux qui utilisent ces dispositifs doivent être prêts à tolérer des pertes occasionnelles. Si les oiseaux prédateurs ont faim, ils s’habituent rapidement aux dispositifs d’effarouchement et les ignorent.

Hiboux plongeurs

La plupart des comportements agressifs des hiboux (les chouettes rayées et les grands-ducs d’Amérique sont les plus souvent signalés) sont motivés par la défense de leur territoire ou de leurs petits, ou par la recherche d’aides.

En hiver, les hiboux établissent des territoires, construisent des nids et élèvent leurs petits. Au cours de cette période, les oiseaux adultes peuvent adopter un comportement belliqueux, par exemple en attaquant des créatures beaucoup plus grandes que leur taille. Dans ce cas, les hiboux essaient simplement de protéger leurs maisons, leurs compagnons ou leurs petits.

Dans la mesure du possible, restez à l’écart des zones de nidification où vivent des oiseaux agressifs jusqu’à ce que les jeunes volent (trois à quatre semaines après l’éclosion des œufs) et que les parents ne soient plus aussi protecteurs. Si vous devez passer devant un nid, agitez lentement les bras au-dessus de votre tête pour maintenir les oiseaux à distance. D’autres actions de protection comprennent le port d’un chapeau ou d’un casque, ou le port d’un parapluie.

Soin d’un hibou blessé

En vertu des lois fédérales et de l’État, il est illégal pour quiconque de blesser, harceler, tuer ou posséder un oiseau de proie. Les réhabilitateurs agréés sont les seules personnes légalement autorisées à transporter et à garder des animaux sauvages, y compris des hiboux.

Si vous trouvez un hibou blessé, contactez immédiatement un établissement de réhabilitation des animaux sauvages. Votre bureau local de la faune tient une liste de réhabilitateurs et peut vous dire lesquels desservent votre région, ou vous pouvez chercher sous la rubrique  » Animaux  » ou  » Faune  » dans votre annuaire téléphonique.

Si un réhabilitateur n’est pas disponible, suivez les options du menu au téléphone ou sur son site Web pour savoir quoi faire. (Pour plus d’informations, voir Réhabilitateurs d’animaux sauvages et Réhabilitation d’animaux sauvages.

Préoccupations en matière de santé publique

Les wapitis ne sont pas une source importante de toute maladie infectieuse pouvant être transmise aux humains ou aux animaux domestiques. Quelques infections humaines à Salmonella ont résulté de la manipulation de granulés de chouette en milieu scolaire. Lavez-vous les mains après avoir manipulé des granulés de chouette.

Statut juridique

Les chouettes sont protégées au niveau fédéral par la loi sur le traité des oiseaux migrateurs. Tout permis de contrôle létal de ces espèces devrait être délivré par le Service américain de la pêche et de la faune sauvage, et ne serait délivré que dans des cas très extrêmes.

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