L’ail a une longue histoire d’utilisation à des fins médicinales. Les Grecs anciens utilisaient l’ail pour traiter les infections respiratoires et les troubles de la digestion et les esclaves égyptiens étaient nourris d’ail dans la croyance qu’il les garderait forts pour construire les pyramides.
L’ail est une bonne source de vitamines C et B6, impliquées dans la régulation du métabolisme sanguin et la promotion du fonctionnement du système nerveux, ainsi que de minéraux, notamment le zinc, le magnésium et le sélénium, qui aident à la santé du cerveau et des nerfs.
Récemment, des études ont lié l’ail à une amélioration de la pression artérielle et des niveaux de cholestérol. Une méta-analyse (une technique qui combine les résultats de plusieurs études) et un examen actualisés des effets de l’ail sur la pression artérielle ont révélé que les suppléments d’ail étaient efficaces pour abaisser la pression artérielle chez les personnes souffrant d’hypertension (pression artérielle élevée). L’examen a également observé d’autres effets protecteurs cardiovasculaires, notamment des réductions modestes des taux de cholestérol sérique total et de cholestérol LDL (le « mauvais » cholestérol).
Des avantages pour le système immunitaire ont également été observés dans cette méta-analyse. Un certain nombre d’études ont trouvé que l’ail avait des propriétés antibactériennes, antivirales, antifongiques et antiparasitaires et certains essais cliniques ont montré que l’ail avait un effet bénéfique sur la prévention, la durée et la gravité des infections des voies respiratoires supérieures.
Implications
L’augmentation de la pression artérielle et des niveaux de cholestérol sont deux facteurs qui contribuent à une mauvaise santé cardiaque. Augmenter votre consommation d’ail peut être un moyen sûr et simple de promouvoir un cœur plus fort et plus sain. D’autres mesures que vous pouvez prendre pour améliorer votre santé cardiaque comprennent le fait de ne pas fumer, de limiter la consommation d’alcool, d’éviter les graisses saturées et de faire la quantité d’exercice recommandée chaque semaine.