Qu’est-ce qui provoque l’accouchement d’une femme lorsqu’elle est enceinte ?

Si nous connaissions vraiment la réponse à cette question, nous serions en mesure d’empêcher une femme d’entrer en travail avant que son bébé ne soit complètement développé.

Ce que nous savons, c’est que les hormones jouent un rôle important dans le maintien de la grossesse et la stimulation des contractions utérines pour commencer le travail.

A mesure que la grossesse progresse, le corps de la mère produit des hormones qui l’aident à rester enceinte jusqu’à ce que le bébé puisse survivre en dehors de l’utérus. Dans le même temps, les hormones provoquant son accouchement à la fin de la gestation de son bébé, augmentent progressivement.

Lorsque l’ovulation se produit, les ovaires produisent de la progestérone. La progestérone prépare l’utérus à accueillir un ovule ou un œuf fécondé. Après environ 8 à 10 semaines de grossesse, le placenta prend en charge la production de progestérone. Cela permet de maintenir un environnement parfait pour la croissance et le développement du bébé dans l’utérus de la mère. L’un des effets de cette augmentation de la quantité de progestérone sur la mère est la fatigue. De nombreuses mères parlent de la fatigue qu’elles ressentent au cours du premier trimestre. Juste avant le début du travail, les femmes ressentent généralement une soudaine poussée d’énergie. Est-ce parce que le taux de progestérone a soudainement chuté ? Je pense que cela aide aussi la femme à avoir l’énergie dont elle a besoin pour le travail.

L’ocytocine est appelée « hormone de l’amour ». Des niveaux élevés d’ocytocine sont associés à l’amour, aux soins apportés à un bébé, à la production de lait pour un bébé et aux contractions du travail. Un taux élevé de progestérone supprime la production d’ocytocine, empêchant la mère d’entrer en travail. C’est peut-être aussi pourquoi certaines femmes sont un peu irritables pendant la grossesse.

Cela peut aussi expliquer pourquoi certaines femmes ont ce qu’on appelle, l’irritabilité prémenstruelle. À l’approche de ses règles, le taux de progestérone augmente pour se préparer au cas où un ovule serait fécondé, ce qui diminue la production de « l’hormone de l’amour » et rend la femme un peu irritable. Messieurs, tout cela est réel. Nous, les femmes, sommes affectées par nos hormones.

Revenons au travail.

Qu’est-ce qui stimule ce changement dans les productions hormonales ? Il se pourrait que le placenta soit au point de diminution de sa viabilité et qu’il ralentisse la production de progestérone. Des données scientifiques soutiennent la théorie selon laquelle le bébé libère du surfactant, une substance sécrétée par les poumons du fœtus, ce qui provoque un changement dans les hormones. Le Dr Mendelson de l’Université du Texas Southwestern a pu prouver en 2004 qu’ils étaient en mesure d’identifier : « une protéine au sein du surfactant pulmonaire qui sert d’hormone du travail et qui signale à l’utérus de la mère que les poumons du fœtus sont suffisamment matures pour supporter la transition critique vers la respiration aérienne. »

Fait intéressant, le corps de la mère, à l’approche du travail, augmente la production des hormones appelées endorphines. Les niveaux d’endorphines peuvent modifier la perception de la douleur et du stress. Elles sont également associées à un sentiment de bien-être. Le corps produit naturellement des endorphines pour aider la femme à faire face à la douleur et au stress du travail.

Notre corps est étonnant. Si nous parvenons un jour à comprendre ce qui provoque exactement le début du travail, nous serons en mesure d’empêcher que les bébés naissent trop tôt. Les mammifères humains ont besoin d’au moins 266 jours de croissance à l’intérieur de leur mère pour bien vivre en dehors de l’utérus. Dieu merci, nous ne sommes pas des éléphants. Ils ont besoin de 660 jours.

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