Des travailleurs tirent une corde attachée à une plate-forme pétrolière déclassée pour la démanteler au chantier naval d’Alang, dans l’État occidental du Gujarat, en Inde, le 29 mai 2018. Photo prise le 29 mai 2018. REUTERS/Amit Dave IMAGES TPX DU JOUR
Le photographe de Reuters Amit Dave a publié une série de photos prises juste cette semaine dans un chantier de démantèlement de navires à Alang, en Inde, où de nombreux navires du monde continuent d’être envoyés à la fin de leur vie opérationnelle.
Alors que certains chantiers d’Alang ont modernisé leurs installations pour se conformer aux normes mondiales de démantèlement des navires définies dans la convention de Hong Kong, l’industrie du démantèlement des navires en Asie du Sud continue d’être notoirement connue pour son contrôle laxiste de la sécurité et ses accidents fréquents, souvent mortels.
Selon l’ONG Shipbreaking Platform, un nombre impressionnant de 543 des 835 grands navires océaniques vendus à la casse en 2017 ont été intentionnellement échoués sur le rivage et démantelés à la main dans des chantiers de démantèlement de navires au Bangladesh, en Inde et au Pakistan en utilisant la méthode controversée de l’échouage, malgré les risques humains et environnementaux.
En 2017, l’ONG Shipbreaking Platform a enregistré au moins 10 décès dans les chantiers de Gadani, au Pakistan, huit accidents mortels à Alang, et 15 décès dans les chantiers du Bangladesh, où 22 autres travailleurs ont été gravement blessés dans des accidents.
En regardant ces photos, il est facile de voir pourquoi la pratique est si controversée (et dangereuse) :
Report: 80% du tonnage vendu à la casse en 2017 a fini sur les plages d’Asie du Sud
Relié : Les financiers du transport maritime tournent la page sur les pratiques controversées de démantèlement des navires
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