Les comètes reçoivent des désignations uniques qui comprennent l’année et le demi-mois de leur découverte, le demi-mois étant indiqué par des lettres majuscules (A = 1er-15 janvier, B = 16-31 janvier, C = 1er-15 février, etc. ; les lettres I et Z ne sont pas utilisées). Un chiffre (1, 2, 3, etc.) suit la lettre dans le demi-mois. Ainsi, trois comètes découvertes dans la première moitié de mars 2002 seraient connues sous les noms de C/2002 E1, C/2002 E2 et C/2002 E3. Un « P/ » est utilisé à la place de « C/ » lorsque la comète a une période orbitale inférieure à 30 ans. Lorsqu’on a observé qu’une comète « périodique » ou « courte période » revient deux fois au périhélie, on lui attribue un numéro permanent qui précède le nom de la comète (ainsi, 1P/Halley, 2P/Encke, 152P/Helin-Lawrence, etc.). Ce système de désignation a été remplacé en 1995 par des chiffres romains. Au 19ème siècle, les astronomes désignaient parfois aussi les comètes de courte période de retour avec des noms qui reflétaient les découvreurs (à partir du 18ème siècle avec la comète de Halley), et au cours du 20ème siècle, les noms de comètes ont commencé à être très largement utilisés en plus des désignations. L’usage officiel consiste désormais à donner la désignation de la comète, suivie de son nom entre parenthèses ; ainsi, la comète C/1995 01 (Hale-Bopp). Les comètes périodiques numérotées de façon permanente sont généralement écrites avec le numéro et le nom ; ainsi, 1P/Halley, ou 19P Borrelly.
Les découvertes de comètes sont signalées (généralement par e-mail) au Bureau central des télégrammes astronomiques (appelé ainsi pour des raisons historiques, lorsque les télégrammes étaient utilisés), qui est géré pour l’Union astronomique internationale par le Smithsonain Astrophysical Observatory à Cambridge, Massachussetts. Avant que les comètes ne soient désignées et annoncées par le Bureau, elles doivent être confirmées, ce qui implique généralement des observations par un second observateur expérimenté sur un second site d’observation.