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Et, a-t-elle ajouté, « plus l’acné est grave, plus l’impact sur la qualité de vie et l’humeur est potentiellement important. » Schlosser a suggéré que, d’un point de vue pratique, le traitement du problème avec l’isotrétinoïne pourrait en fait réduire le risque de dépression plutôt que de l’aggraver.
Les résultats de l’étude ont été présentés vendredi lors de la réunion annuelle de l’American Academy of Dermatology, à Washington, D.C. La recherche doit être considérée comme préliminaire jusqu’à ce qu’elle soit publiée dans une revue à comité de lecture.
Le Dr Marc Glashofer est un dermatologue en pratique privée avec The Dermatology Group dans le New Jersey. Il n’a pas été « surpris par les résultats de cette étude, car cela confirme encore les données précédentes qui dissipent ce mythe », a-t-il déclaré.
« Une corrélation entre l’utilisation de l’isotrétinoïne et les symptômes de dépression/anxiété a été suggérée dans le passé, mais une relation de causalité fondée sur des preuves n’a jamais été établie. Cela suggère que l’exposition à l’isotrétinoïne n’est pas un facteur de risque indépendant de dépression chez les patients atteints d’acné », a ajouté le Dr Glashofer.
« Mon conseil aux parents qui sont inquiets de voir leurs enfants commencer ce médicament est de comprendre qu’il n’y a pas de lien définitif, et de minimiser les bavardages sur les médias sociaux qui ne sont pas étayés par des données », a-t-il dit.