L’ordination pour les diacres a lieu pendant la messe, après la proclamation de l’Évangile. La cérémonie commence par la présentation des candidats. Chacun sera appelé par son nom, et il se lèvera et répondra : « Présent. »
Après que tous les candidats aient été appelés, l’évêque s’assurera que les candidats sont aptes à l’ordination. La façon la plus simple d’y parvenir est de demander au recteur du séminaire s’il les considère comme dignes. Puisque lui et le reste de la faculté du séminaire ont déjà discuté de l’aptitude de chaque homme, il a une bonne idée des qualités de chacun d’eux. Il répondra donc : « Après enquête auprès du peuple du Christ et sur recommandation des personnes concernées par sa formation, je témoigne qu’ils ont été jugés dignes. »
C’est ici qu’a lieu « l’élection » : l’évêque déclare qu’il a choisi les candidats à ordonner. L’assemblée commence à applaudir pour montrer qu’elle est d’accord avec cette décision. Cela rappelle la première « élection » de la communauté chrétienne primitive, lorsqu’elle a choisi les sept premiers diacres. L’évêque prêche ensuite une homélie sur l’Évangile qui vient d’être lu.
Quand il a terminé, les candidats font leur promesse de célibat. Suit « l’examen » – une série de questions, qui inclut la promesse de prière.
Puis, chaque candidat va individuellement vers l’évêque pour faire la promesse d’obéissance. Il s’agenouille devant lui et place ses mains jointes entre celles de l’évêque tout en faisant la promesse.
Après que tous les candidats diaconaux ont fait la promesse d’obéissance, l’évêque invite le peuple à prier pour que le « Père répande miséricordieusement ses bénédictions sur ces serviteurs que, dans sa bonté, il élève à l’ordre sacré du diaconat ». Dans l’un des moments les plus dramatiques de la liturgie, tous les candidats au diaconat se coucheront prostrés sur le sol, tandis que tous les autres s’agenouilleront en prière pour eux.
Alors que tout le monde est agenouillé, on chante la litanie des saints. Cela rappelle le fait que non seulement les fidèles sur terre, mais aussi toute l’Église au ciel, prient pendant ce moment important. Nous invoquons Marie et Joseph, les saints des Évangiles et les martyrs héroïques de l’Église primitive, certains des saints les plus humbles et certains des enseignants les plus influents de l’Église, ainsi que les fondateurs des grands ordres religieux, et nous leur demandons leurs prières.
L’évêque étend ensuite ses mains sur tous les candidats. Commence alors la partie la plus importante de la cérémonie : l’ordination elle-même. À ce moment-là, il commence la prière de consécration. Il demande à Dieu de s’approcher et rappelle le don des premiers diacres. L’évêque poursuit : « Envoie sur eux, Seigneur, nous t’en prions, l’Esprit Saint, afin qu’ils soient fortifiés par le don de ta grâce septuple pour l’accomplissement fidèle de l’œuvre du ministère. » Il intercède ensuite pour eux, demandant au Seigneur de leur accorder la croissance dans la sainteté.
Après cela, chaque candidat se rend auprès de l’évêque et s’agenouille devant lui. L’évêque impose ses mains sur la tête du candidat, en silence. C’est l' »imposition des mains » que l’on retrouve lors de la première ordination. L’homme est ordonné diacre.
Après que tous les candidats ont été ordonnés, les diacres assistants ou les prêtres aideront les nouveaux diacres à revêtir d’abord une étole de diacre, puis un vêtement appelé dalmatique.
Chaque diacre nouvellement ordonné va ensuite vers l’évêque et s’agenouille devant lui. L’évêque place le livre des Évangiles dans les mains du nouvel ordonné en disant : » Recevez l’Évangile du Christ dont vous êtes devenu le héraut. Croyez ce que vous lisez, enseignez ce que vous croyez et pratiquez ce que vous enseignez. »
Enfin, l’évêque se lève et donne le baiser de paix à chaque nouveau diacre.
La célébration de l’Eucharistie se poursuit ensuite comme d’habitude.