Fer à cheval… un symbole de tradition – Astrologie de Platone

Le fer à cheval… un symbole de tradition

Le fer à cheval est considéré comme un porte-bonheur universel. Selon la tradition commune, si un fer à cheval est accroché à une porte en position haute (« U »), il porte chance, mais s’il est accroché en position basse, plutôt que la chance, sera le malheur de frapper à notre porte. Les traditions populaires diffèrent également entre elles pour quelques détails, par exemple si le fer à cheval doit être neuf ou usagé, trouvé ou acheté, ou encore s’ils peuvent être touchés ou non.

En allant plus loin dans le détail, on observe que selon certains mythes, tout effet bénéfique ou néfaste ne peut affecter que le propriétaire du fer à cheval, et non la personne qui l’accroche à la porte. Ainsi, si un fer à cheval est volé, ou simplement trouvé, ce sera le propriétaire et non la personne qui l’a trouvé ou volé, qui recevra la bonne ou la mauvaise chance. D’autres traditions exigent au contraire que le fer à cheval soit trouvé par hasard pour être efficace.

Le fer à cheval et la chance.

Deux vagabonds marchaient sur la route. C’était une journée d’été et le soleil était chaud. En ce jour donné se décidait la chance de l’un d’entre eux. Ils étaient fatigués et au milieu de la route, dans la poussière, quelque chose étincelait.

« Regarde ! », dit l’un des vagabonds, « un fer à cheval » ! Nous pouvons le ramasser ».

« Même si c’était un bijou, je ne me pencherais pas : il fait trop chaud et je suis trop fatigué », répond l’autre et continue.

« Bel effort ! », se souvient le premier, « je ne le laisse certainement pas ici ». Il se baissa, le ramassa et le mit dans sa poche. Au premier village qu’il croisa, il se rendit chez un forgeron et vendit l’objet. Avec l’argent, il acheta quelques mètres de ruban et quelques cartes d’épingles. Avec cette petite marchandise, il se promena, non plus comme un vagabond, mais comme un vendeur ambulant…….. Ses marchandises ont été achetées. Avec ce premier gain, il acheta d’autres marchandises, et petit à petit, au fil des années, il devint propriétaire d’une jolie boutique qu’il développa au fil du temps. L’autre compagnon n’a jamais cessé de vagabonder paresseusement. Vieilli, ruiné, affamé, il allait souvent mendier auprès de son heureux compagnon. Ce dernier ne le refusait pas et, par compassion, se montrait généreux. Cependant au lieu de lui donner dans la main il jetait les pièces sur le sol afin que le vagabond se penche pour les ramasser. Puis un jour il dit : « Ne crois pas que je le fasse par manque de respect. Je veux seulement te montrer que si ce jour-là tu t’étais penché, comme je l’ai fait, pour considérer un humble fer à cheval, et si tu l’avais ramassé comme tu le fais maintenant avec ces pièces, tu ne serais pas maintenant dans une condition aussi misérable et tu n’aurais pas besoin de t’humilier pour obtenir quelque chose afin de ne pas avoir faim ». Et c’est ici que se termine cette petite histoire. La croyance est que le fer à cheval porte chance à ceux qui le trouvent et le collectionnent, est répandue partout, de toute façon avec cette vieille narration l’imagination populaire a voulu donner à cette croyance un sens et une raison.

Texte tiré de L’insidia del Meriggio de Virginia Majoli Faccio. Edition ieri e oggi.

Etymologie du fer à cheval.

Le fer à cheval est peut-être le porte-bonheur le plus répandu. L’origine de la croyance des pouvoirs surnaturels de cet objet, vient de l’ancienne légende de Saint Dunstan, un forgeron qui devint archevêque de Canterbury en l’an 959. Saint Dunstan était un si bon forgeron qu’un jour le diable lui-même exigea que son cheval soit ferré par lui. Dunstan cloua le fer à cheval au sabot du diable, lui causant une souffrance atroce chaque fois qu’il posait le pied sur le sol. Afin d’apaiser sa douleur, le démon promit à saint Dunstan de sauver de ses malédictions toutes les maisons dont la porte était clouée avec un fer à cheval. C’est pour cette raison qu’aujourd’hui encore, on pense que le fer à cheval est capable d’éloigner les mauvais esprits.

D’autres sources considèrent que l’origine du fer à cheval comme porte-bonheur qui dissipe aussi le mauvais œil, est due à sa forme qui est similaire à celle de l’appareil génital féminin. On croyait en effet que le mal pouvait facilement être distrait par une tentation sexuelle et, ce faisant, il ne s’intéresserait plus aux maisons devant lesquelles cet objet était exposé ou à ses détenteurs.

Au Moyen Âge, sur les façades des Églises et leurs portes, se trouvaient très fréquemment des bas-reliefs représentant de manière très explicite les organes génitaux féminins, précisément dans le but de capter l’attention des démons et de ne pas laisser entrer les mauvais esprits. Beaucoup de ces incisions trop explicites ont été supprimées avec le temps.

Le fer à cheval en…médecine ? ??

Le fer à cheval est l’une des amulettes les plus puissantes et par conséquent l’une des plus connues et des plus efficaces. Sa popularité vient sans doute de sa forme et du fait que le fer est le métal le plus actif contre le mauvais œil. Les origines de la croyance en ses propriétés d’amulette tiennent à deux éléments : une forme de croissant, symbole d’Isis et le métal (le fer) avec lequel elle est produite. Dans de nombreuses cultures, le fer est considéré comme un métal magique, capable d’éloigner le malheur et le mauvais œil. Son pouvoir est si grand que dans l’ancien temps, quand les gens voulaient chasser une sorcière d’une région, a jeté un fer à cheval dans le feu, car on croyait que la chaleur créée avait la capacité d’éloigner les mauvais esprits.

Sa forme rappelait le « C » du Christ et souvent les médecins, l’ont utilisé même comme un instrument de guérison, suivant une mentalité imprégnée par la religiosité et la superstition. On croit encore que les flocons rouges, les piments et autres symboles de chance et d’abondance éloignent le mal.

Les anciens Romains utilisaient le fer à cheval comme amulette pour se défendre de la peste et au Moyen Âge, il était même utilisé par les médecins comme moyen de guérison. Aujourd’hui, le fer à cheval est utilisé dans le monde entier comme un talisman contre le mauvais œil, avec la seule prudence d’accrocher avec l’ouverture pointant vers le haut.

Traditions familières et croyances populaires.

La croyance en la sorcellerie était très répandue dans le passé et existe encore aujourd’hui, de sorte que dans de nombreux villages, est considéré comme l’un des dangers secrets auxquels toutes les maisons sont plus ou moins exposés. Pour contrer les prétendues influences néfastes, on trouve différents outils et, selon une idée populaire, l’une des meilleures protections est un fer à cheval sur le pas de la porte. La raison en est qu’on dit que Mars, Dieu de la guerre, était l’ennemi de Saturne, qui, selon une idée médiévale, était le maître des sorcières. On dit donc que les instruments de fer éloignent les sorcières, une croyance déjà en vogue chez les Romains, qui plantaient des clous dans les murs de leurs maisons, comme antidote contre la peste. Les fers à cheval étaient présents dans les grandes brasseries de Londres et il n’était pas rare que l’on discute de ce qui était le plus efficace : que le fer à cheval soit cloué derrière la porte ou sur le premier pas de porte. Les deux positions avaient leurs propres partisans, déclarant avoir vécu eux-mêmes, des exemples de chance extraordinaire.

Le fer à cheval irlandais.

En Irlande, le classique porte-bonheur des zones rurales, à l’occasion du rite du mariage, un petit fer à cheval est cousu dans l’ourlet de la robe de mariée, caché dans le bouquet de fleurs ou comme pendentif à porter… bien sûr avec le U vers le haut pour attirer la chance !

Pour les Celtes, le fer à cheval est le sang de la terre et a toujours eu une signification magique, un métal porte-bonheur, car la force du fer pouvait contrer les esprits qui voulaient faire le mal ; le pouvoir du fer ou sa magie était tel qu’il pouvait détruire le mal ou éloigner les esprits, les faisant retourner dans leur monde.

Le fer à cheval est devenu un puissant talisman qui protège la maison et ne laisse pas entrer les forces du mal, ni le peuple des fées. Avec la conversion au christianisme, la foi dans le pouvoir du fer est étendue aux esprits des morts, aux démons et aux diables.

Pour prévenir l’envie, qui pourrait aussi conduire à l’enlèvement de la mariée pendant le mariage, il suffit de porter un fer à cheval.

Niels Bohr, physicien danois prix Nobel en 922, avait une maison de campagne où il allait se reposer et sur la porte de cette Maison, avait accroché un fer à cheval. Un jour, un ami lui demanda si il croyait vraiment à l’histoire du fer à cheval qui porte chance. « Bien sûr que non », répondit Bohr, « mais on m’a dit qu’il porte chance même à ceux qui ne croient pas ! ». Dans le Lancashire, où les croyances étaient très en vogue, la ménagère mettait un fer chaud dans la crème pendant le processus de barattage expulse les sorcières de la baratte…

Quand est née la tradition sur le fer à cheval ?

Elle remonte à la civilisation pré-chrétienne de notre continent au début du Hallstatt, ou même avant, quand le fer, récemment découvert, était estimé plus que le cuivre, l’or et l’argent ? Ou bien est-ce au premier millénaire de notre ère, lorsque Wode, démon des morts et du champ de bataille, rendait visite à ses amis pour leur bien (ou leur mal) ? (Il n’a jamais été dit que son cheval avait perdu un fer).

La légende chrétienne de la découverte d’un fer à cheval, renouvelée par Goethe sur le ton et la manière de Hans Sachs, le maître y a-t-il joué un rôle ? Et de nos jours ? La découverte d’un fer à cheval est toujours considérée comme un bon présage, mais on ne sait pas pourquoi. On croit encore, mais on est incapable de dire à quel moment est née cette croyance.

On ne peut pas préciser dans quel pays est né. Est-ce dans la première tribu qui a réussi à fondre et à utiliser le fer et par conséquent lui a attribué une plus grande valeur que le silex, le cuivre ou le bronze ? Ou dans un pays où le fer était introuvable et où l’on troquait avec de l’or ou de l’ambre ? Toute hypothèse peut reposer sur des raisons valables. Le problème se pose de la même manière lorsqu’il s’agit de savoir à quelle époque et à quel endroit on croyait que les étoiles avaient des pouvoirs. Pour tenter de le résoudre, il faut avoir une méthode sûre.

Les éditions Astrologie-Méditerranée (Will-Erich Peuckert).

Du classique « croissant » à l’extravagant « objet ou geste bénéfique », qui d’entre nous peut sereinement affirmer n’avoir jamais apporté avec lui un objet porte-bonheur ou, pour ne pas avoir fait un geste propitiatoire, au moins une fois dans sa vie, pour propitier la chance ou comme aide à la vie quotidienne ?

Amulettes et talismans.

« Une superstition dure plus qu’une religion » Théophile Gautier.

Les amulettes et les talismans, dans la croyance populaire ont pour fonction de protéger du mal, d’attirer la chance ou de faire se produire un événement particulièrement souhaité. Sont communs à toutes les cultures de notre civilisation, des objets anciens, dont l’usage se perd dans la nuit des temps.

L’écrivain antique Plinio il Giovane, définit « amulette » un objet recueilli dans la nature ou fabriqué à la main visant à préserver le propriétaire des dangers, des douleurs et des risques causés par les mauvais esprits. Protège le porteur par la maladie, les malédictions et autres forces dangereuses.

Le « talisman » est un porte-bonheur, a pour tâche d’attirer les énergies positives ou d’étendre la sphère du bien déjà existant : bien-être, santé et réussite professionnelle.

Cependant, le fer à cheval s’il est accroché à un mur, ou ailleurs, pour fonctionner doit toujours être en position haute (« U »). Le toucher apporte chance et richesse, mais il ne doit pas être neuf, il doit appartenir ou être perdu par le cheval. On dit que si elle provient des sabots arrière, elle porte malheur : « Ferru davanti a casa va avanti, ferru d’arréri a casa va d’arréri » (Pitrè).

Les Égyptiens la considéraient comme un porte-bonheur, pour sa ressemblance avec la demi-lune, symbole d’Isis tandis que les Chinois y voyaient la similitude avec le corps incurvé de Nagendra, le serpent sacré.

Dans l’armée romaine, les troupes marchaient à pied et seuls les officiers montaient à cheval pour lesquels la perte d’un fer du sabot provoquait un arrêt, avec le repos conséquent pour les troupes. Voler ou trouver le fer à cheval devenait un jeu entre les soldats et celui qui en trouvait le plus était le gagnant, puis le plus chanceux. Pour les Turcs, le fer à cheval, rappelait le croissant, symbole de fertilité et de chance.

Le fer à cheval est utilisé depuis longtemps, pour sa signification extrasensorielle pour apporter des énergies positives. La croyance générale à ce sujet, trouve ses racines dans l’Antiquité et est liée à la relation entre les paysans et les chevaliers. Les premiers étaient très pauvres et, lorsque de leurs misérables habitations ils voyaient filer les chevaliers enveloppés dans leurs splendides manteaux, équipés d’éperons et d’armures, ils espéraient que le cheval du chevalier perde un fer. Le chevalier était alors obligé de s’arrêter et le paysan pouvait lui donner un coup de main et y remédier ; ce dernier recevait alors quelques pièces en échange de son aide. Le gain économique rapide et facile obtenu par les paysans avec cette pratique a répandu la croyance que trouver un fer à cheval et le garder dans la maison portait chance. En effet, celui qui le trouvera pour l’événement, s’attirera de bons auspices. Le fer à cheval reçu en cadeau est également un porte-bonheur. Aussi le nombre de trous qui entoure le fer, s’il est voyant il apporte du bien.

Toccare ferro protegge contro la iettatura e i presagi negativi e, più in generale, tutela chi si sente in pericolo. Dans l’ancienne Rome, à l’endroit où un épileptique a été tué, un chiodo di ferro est apparu. Plinio, en tant que chef de guerre contre le singe, recommandait de toucher un fer de cavalier. La construction du temple de Jérusalem a nécessité l’utilisation de chiodes ou d’ustensiles en fer. Il ferro di cavallo, appeso allo stipite della porta, protegge la casa dalla sfortuna : ma soltanto con i bracci all’ingiù.

Toucher le fer protège contre la malchance et les présages négatifs et, plus généralement, protège qui se sent en danger. Dans la Rome antique, à l’endroit où tombait un épileptique était fixé un clou en fer. Plinio, comme remède contre le hoquet, conseillait de toucher un fer à cheval. Il était interdit d’utiliser des clous ou des outils en fer dans la construction du temple de Jérusalem. Le fer à cheval, accroché au cadre de la porte, protège la maison du malheur : mais seulement avec l’ouverture tournée vers le bas.

Le fer à cheval était mis au cou des femmes enceintes pour faciliter les douleurs de l’accouchement.

Selon la tradition populaire, est utile dans le traitement des morsures de chiens enragés et contre le poison des serpents. Stonehenge, situé au nord de Salisbury, est une construction antérieure au IIe millénaire avant J.-C., orientée astronomiquement et destinée à vénérer le soleil. Le monument mégalithique est formé d’un cercle de trente monolithes, hauts de quatre mètres, qui enserrent cinq trilithes disposés en… fer à cheval.

Que signifie rêver d’un fer à cheval ?

Avoir une interaction ou une rencontre ou voir un fer à cheval, pendant que vous rêvez représente un signe et un symbole de chance et de succès dans les ambitions et les aspirations. Cela peut également indiquer un mariage ou une relation spéciale dans un avenir proche. Toute l’énergie que vous mettez dans une tâche, un projet, un plan ou un programme… Si le fer à cheval est dirigé vers le bas, a la signification opposée et est considéré

La pensée de Jung.

Selon Jung, célèbre psychanalyste qui a exploré les parties les plus profondes de notre inconscient, les cas de chance appartiennent à la synchronie, c’est-à-dire des événements apparemment indépendants entre eux qui se produisent simultanément et sont liés par un sens.

Si un de nos amis nous parle d’un voyage dans le désert, que le film légendaire Laurence d’Arabie est transmis à la télévision, et qu’en faisant leurs courses nous trouvons les serviettes de plage avec des dessins de dromadaires…signifie que nous nous trouvons plongés dans la synchronie !!!

Dans la masse d’informations que nous recevons de l’extérieur, la vie attire notre attention sur les plus importantes. Dans les années cinquante, le psychanalyste, avec le physicien Wolfgang Pauli, a estimé la possibilité de l’existence d’un espace-temps spirituel alternatif à celui matériel et étranger aux lois de la causalité.

Une question d’intuition

Quel est l’intérêt de l’affaire ? C’est une stratégie nécessaire à la vie et qui sert à encourager la sortie d’une nouvelle priorité. Grâce à la surprise due à un événement improbable, une rencontre, une série de coïncidences, nous aurons l’occasion de nous remettre en mouvement dans un moment de notre vie où nous nous sentons submergés par les engagements ou sur le point de tomber dans une sorte de routine grise. En réalité, les coïncidences ne sont pas si rares : pour pouvoir en profiter, nous devons savoir les reconnaître et apprendre à observer le monde qui nous entoure, en nous débarrassant de l’excès de rationalité et en développant la faculté intuitive.

Selon le principe de cause à effet, les phénomènes n’ont pas de buts exacts, sont reliés dans le même espace et à partir de la même source, mais se matérialisent à des moments différents ; au contraire, les événements synchrones, comme les processus inconscients, sont contemporains et liés par des significations complexes, partagent la fin mais pas la cause.

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