Un membre de la famille des cocktails nommés d’après les arrondissements de la ville de New York, le Brooklyn passe souvent au second plan par rapport à ses cousins bien plus célèbres, les cocktails Manhattan et Bronx. Mais cet élégant classique, essentiellement un Manhattan modifié avec une touche de Martinez, a gagné en faveur ces dernières années et a même été filé dans un certain nombre de riffs nommés d’après les quartiers distincts de l’arrondissement, y compris le Red Hook, Greenpoint et plusieurs autres.
Le cocktail de Brooklyn est apparu pour la première fois sur papier en 1908, dans le livre « Drinks » de Jacques Straub. Plusieurs experts en cocktail attribuent sa chute de la faveur dans l’intervalle à son utilisation d’un composant relativement obscur. La version originale de la recette faisait appel à l’Amer Picon, un apéritif français, mais il est peu disponible aux États-Unis et peut être difficile à trouver. Si vous ne pouvez pas mettre la main dessus, Frank Caiafa, l’auteur de la version actualisée de « The Waldorf Astoria Bar Book », suggère le Bigallet China-China Amer. Si cela, aussi, s’avère insaisissable, deux traits d’Angostura bitters peuvent faire un substitut acceptable dans une pincée.